Bien : L’arrivée possible d’Antoine au port de Châteauneuf d’Isère

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J’ai, ci-dessous, en main des éléments qui attestent de l’existence du port (embarcadère) :

« (…) de bize le chemin de Monteux au port de Châteauneuf d’Isaire » Q 119 acte 80 page 168. (Période révolutionnaire).

« Le 9ème dudit et jours suivants, le régiment des sieurs de Glandage, de la Baume et de Saint Ferréol passèrent l’Isère au port de Châteauneuf pour aller trouver lesdits princes à qui ils sont.

Le 10 juin 1585, (…) ».[1]

40 H 158 (1761-1780) page 37.

N’ayant aucune connaissance de l’année à laquelle Antoine rejoint le département de la Drôme, je ne m’attarde pas sur l’histoire de ce village. Voici un petit extrait :

« Consuls des lieux ci-dessous nommés, vous ne fauldrez, incontinent la présente reçue, envoyer au lieu de Chasteauneuf d’Izère, pour chacun de vos feux un masson et un pionner pour travailler au desmantellement des forts dudit lieu.

Ayant commis pour cet effet le Sr de Vaulcance auquel vous obéirez jusqu’à ce que le dit desmantellement soit bien et duement parachevé, ainsi que le verrez plus à plein sur la commission que lui en avons donnée.

Et à faute d’obéir, luy donnons pouvoir de vous y contraindre par toutes voies.

Faict au Mollard ce 9ème jour d’aoust 1585. Maugiron ».

« Châteauneuf d’Isère fournira 3 hommes (…) Beaumont Monteux fournira 2 hommes (…) Clérieux fournira 24 hommes (…)  Mercurol fournira 3 hommes ».[2]

Des représentations de Romans et de son pont

Sous lequel a peut-être navigué Antoine pour rejoindre Châteauneuf d’Isère

Extrait du plan scénographique de Romans, 1618, Archives municipales de Romans, 8Fi31, fac-similé.

Après le passage sous le pont notre aïeul tourne le dos à Romans :

Tiré du profil de la ville de Romans en 1609, extraite de ‘le Dauphiné et ses confins vus par l’ingénieur d’Henri IV, Jean de Beins’, Archives municipales de Romans, 5FLR6, fac-similé.

« Sur la première pile avait été édifié l’hôpital des Jacinières, réservé aux jeunes filles en couches ». « La chapelle Notre-Dame sur le pont faisait face à l’hôpital. Il s’agissait d’un bâtiment gothique suffisamment vaste pour recevoir une centaine de personnes. Sous la nef nous trouvions plusieurs salles superposées jusqu’aux fondations qui reposaient sur le rocher ».[1]


[1] Page 73, contes et légendes de la Drôme, par Jean-Pierre Ginet, éditions E et R, Valence 1999.

Conclusion

Au travers de cet écrit et celui de « la venue d’Antoine dans la Drôme » j’étudie les raisons possibles de la venue de mon ancêtre dans la Drôme ainsi que les moyens aussi possibles mis en œuvre pour y parvenir.

De par son métier d’affaneur a-t-il rencontré sa promise aux champs, lors de pèlerinages, de fêtes, de foires ou aux veillées ?


[1]Page 112, la vie dans le Valentinois sous les rois de France, de 1500 à 1790, André Blanc, éditions A. et J. Picard (1977).

[2] Article ‘Antoine de Vocance’ 2ème partie page 55 à page 57, volume 18, année 1884, de la société d’archéologie et de Statistique de la Drôme.

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