Vivre au-delà de 100 ans : La tante « des baumes »

Dans le département de la Drôme :

Marie Elisa GUILLOT nait le 21 octobre 1893 à Valence, centenaire, veuve, décède le 09 janvier 1994 à Valence dans la congrégation des petites sœurs des pauvres située quartier Chateauvert :

 Plan Blay Foldex de Valence (avant 2020)

date non indiquée
Marie Elisa centenaire

Avant son union, elle rend visite, à sa grand-mère maternelle Marie Louise CLUSEL, décédée en 1918, qui habite 29 place de la pompe et rue du tricot à Saint-Péray [1]:

[1] Vue 22, recensement année 1911 de Saint-Péray, AD07

En 1911 elle part, à pied, du 23 quai du Rhône (recensement Valence, vue 655). En 1907 (âgée de 14 ans) voici la vue qu’elle a de l’avenue Gambetta jusqu’aux deux ponts sur le Rhône [2]:

Elle se marie le 16 septembre 1912 à Valence avec Fernand Firmin BEAUGIRAUD, employé du PLM. Ils n’auront pas d’enfants.

Vers l’année 1914 elle part vivre à Montélimar, pour mutation professionnelle de son époux ; en 1929 je la retrouve à Portes les Valence et en 1930 à Avignon (indiqués sur fiche militaire de son époux, classe 1902, matricule 645, bureau de Privas, AD07)[3].

Elle revient dans sa ville natale en 1931 (vue 96, recensement de l’année 1931) loge au 3ème étage du 18 rue de Thibert jusqu’à son départ pour la maison des petites sœurs des pauvres :

 https://www.google.com/maps (cliché année 2021)

En 1927 la ligne Valence Saint-Péray est mise en service : Marie Elisa peut voir le tramway électrique dans l’avenue de la gare et au champ de mars, lorsqu’elle rend du quartier Thibert à la basse ville 17 quai du Rhône, pour rendre visite à sa maman et à sa sœur Louise :

Photo P. Jacquin Valence

Le tramway dans la courbe du champ de mars [4]

Outre les échanges commerciaux entre les deux villes, « Saint-Péray a longtemps fait figure de ‘ville d’eau’ de Valence, et depuis toujours a été la promenade préférée des valentinois ; c’est aux ruines de Crussol, au Château de Beauregard, voire à Cornas réputé comme Saint-Péray, pour ses vins fins, que tous les dimanches, l’été surtout, ils vont en foule jouir de leur journée de repos ».[5]

J’ai quelques souvenirs de mon arrière grande tante qui employait « choser » lorsqu’elle ne connaissait pas le mot exact dans ses discussions. C’est elle qui nous racontait qu’elle allait à Saint-Péray.

Marius Hippolyte

Son frère Marius Hippolyte était nommé l’oncle Hippolyte par la famille. Il utilisait sa casquette pour corriger mes oncles et les frapper avec. Il allait souvent chez ma grand-mère, sa nièce.

Veuf, il est venu vivre avec sa sœur Marie Elisa à partir de 1969, après le décès du mari de celle-ci.

L’habitation comportait une pièce indépendante (chambre) avec fenêtre qui donnait sur le couloir d’entrée de l’appartement.


[1] Vue 22, recensement année 1911 de Saint-Péray, AD07

[2] Page 36, les tramways Valence Saint-Péray par René Courant

[3]http://www.culture.fr/grandmemorial/resultats?lastname=BEAUGIRAUD&exactLastname=1&firstname=Fernand+Firmin&exactFirstname=1&database[0]=ardeche

[4] Photo Jacquemont, page 88, les tramways Valence Saint-Péray par René Courant

[5] Page 35, Les tramways Valence Saint-Péray par René Courant

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